RP : Hannibal, l'âme torturée [Darkombre]

Sorcier-Docteur : Ils ne sont jamais loin, ils ont tendance à fourrer leur nez partout. Mais ils ne connaissent pas encore l'existence de notre grande civilisation. Je sais cependant que s'ils découvraient cet endroit, ils enverraient tout de suite une armée pour réprimer nos actes. Je déteste ces affaires d'ingérences personnellement. Les humains ont volé le territoire des anciens loups et les lobos ont fini par s'éteindre. En ce temps là, les humains étaient encore plus lâches qu'ils ne le sont aujourd'hui. Ces chiens se sont alliés aux archanges pour nous massacrer et nous traquer. Nous ne sommes revenus d'entre les morts que grâce à la bonté du grand maître des glaces.

Hannibal avait déjà entendu parler du maître des glaces la 1ère fois qu'il avait rencontré un lobo. Mais il ne savait toujours pas vraiment qui c'était.

Hannibal: Qui est le maître des glaces?

Sorcier-Docteur : Un demi-dieu très ancien, venu des mers infinies du nord. Avec lui, nous avons appris à utiliser les technologies du froid et nous avons repris notre ancien royaume. Aucun village des terres d'akam n'a su résister à notre retour triomphal !

Hannibal: Donc toutes les terres au Nord d'ici vous appartiennent à présent?

Médabowser lui avait vaguement parlé des terres d'Akam, mais il ne savait plus trop de quoi il s'agissait. Par contre, si tout était occupé par les lobos, il devrait peut-être changer d'itinéraire. Non pas que les lobos soient agressifs, mais il devrait sans doute trouver ailleurs les réponses qu'il cherchait.

Sorcier-Docteur : Exactement ! Et les humains survivants nous appartiennent aussi. Nous les trions selon leurs compétences. Par exemple leurs femelles sont vraiment exquises pour ce qui est du sexe, par contre les mâles sont plus agressifs alors nous avons dû mettre au point un système pour les contrôler. Quant aux vieillards, ils servent d'amuse-gueule muhahaha !

On sentait à la fois un humour cynique et la satisfaction d'une vengeance dans les paroles du sorcier-docteur.

Hannibal: D'accord.

Puis il décida d'aller voir à l'étage suivant.

Le deuxième étage était entièrement dallé avec du marbre blanc. De puissants enchanteurs lobos étaient tous réunis autour d'une table en train d'incanter ...

Le maître des opérations faisait graviter des pierres autour de ses mains et les envoya soudain à toute vitesse sur une humaine qui servait de cible à l'expérience magique. Les pierres s'incrustèrent dans les articulations de l'humaine qui hurla de douleur.

Les pierres commencèrent à briller à l'intérieur de la chair et de la fumée violacée s'échappait des entailles encore grandes ouvertes. La femme, qui devait à peine avoir 18 ans fût parcourue de spasme puis du sang sorti en abondance par ses oreilles avant qu'elle ne s'évanouisse, submergée par la douleur.

L'enchanteur eut un grognement de satisfaction et ses camarades vinrent le féliciter d'une tape amicale.

La fille se réveilla soudain, à la grande stupéfaction d'Hannibal, et son corps était parsemé d'éclats lumineux violets. Même son regard semblait à présent briller.

L'enchanteur remarqua enfin la présence d'Hannibal et de la jeune fille qui l'accompagnait.

L'enchanteur : Regardez ça, j'ai réussi !

Puis il pointa du doigt la fillette.

L'enchanteur : Elle, elle est plus jeune, je peux faire beaucoup mieux, vraiment !

Il semblait que l'enchanteur veuille "renforcer" d'une façon ou d'une autre la jeune fille. Evidemment, cela pourrait être utile, mais Hannibal était bien décidé à ne le laisser faire que s'il savait de quoi il s'agissait, et si sa protégée était d'accord.

Hannibal: Quel est ce procédé, et quelle est cette lueur? Cela semble puissant.

L'enchanteur : Et ça l'est en effet. Je viens tout juste de prouver à mes confrères qu'il est possible d'enchanter un être vivant afin de modifier ses propriétés et ce au même titre que l'alchimie. Là par exemple, je viens de transformer cette pathétique humaine en autre chose ... mais bien meilleure et je vais le prouver ! GROARRRRRRRR !

L'enchanteur sorti alors un énorme joyau parfaitement sphérique de la même couleur que les pierres utilisées précédemment et se mit à caresser le joyau tout en murmurant dans une langue parfaitement inconnue d'Hannibal.

La femme envoûtée qui était attachée à des chaînes les brisa comme si elles avaient été faite de papier.

L'enchanteur : Normalement, elle se serait brisée les os, mais là vous voyez bien qu'elle n'a même pas une seule égratignure. Maintenant, vous allez également voir le contrôle mental que j'exerce désormais sur elle grâce à la pierre.

L'enchanteur se remit à incanter dans son étrange dialecte, qui ressemblait à une musique cristalline. La femme vint vers Hannibal, plus brillante que jamais, et lui vola un baiser.

L'enchanteur : Avouez que ça a du bon hahaha !

Puis l'enchanteur ordonna à sa création de retourner à sa place.

L'enchanteur : Je pourrais faire bien mieux avec la fillette qui vous accompagne, et mieux que ça, je vous paierais grassement car je n'ai pas les pierres nécessaires à l'élaboration de l'enchantement ici. Il vous faudra aller les chercher vous même. Alors qu'en dites vous ?

L'enchanteur vit qu'Hannibal portait un étrange anneau.

L'enchanteur : Serais-ce ? Cet anneau ... vous êtes un bien étrange voyageur, cet anneau date de la période antique, pour tout vous avouer, il doit être aussi âgé que le prince de la mort gelée.

Hannibal: Vous semblez être un grand alchimiste. Sera t'il possible qu'elle gagne en puissance mais conserve sa liberté?

Puis, s'adressant à la jeune fille:
Hannibal: Désires tu cette puissance? Si tu ne veux pas de cette opération, il n'y a pas de problème, nous ne te l'imposerons pas.

La fillette : Je veux rentrer chez moi ...

Elle avait les larmes aux yeux quand elle dit cela.

L'enchanteur : N'écoutez pas cette enfant, elle ne sait même pas de quoi elle parle ... si elle rentre chez elle, elle se fera forcément ramener ici, et son sort sera le même que toutes les catins que vous avez pu voir en ville. Sa nature disons, de pauvre humaine la condamne à être mortelle et vulnérable à n'importe quelle autre créature. Même un gobelin boiteux et malade pourrait l'étrangler sans se donner beaucoup de peine s'il le voulait.

L'enchanteur réfléchit pendant quelques secondes.

L'enchanteur : Pour répondre à votre première question, elle peut gagner en puissance en conservant sa liberté, pour cela il suffit de briser la sphère de contrôle. Cependant je vous averti, les réactions sur les humains sont imprévisibles, parce que ce sont des êtres faibles et par nature dénués de tout pouvoir. Le seul fait de leur donner tout à coup, liberté et pouvoir n'engendre chez eux que folie mégalomaniaque. Qui plus est, vous n'avez même pas pris la peine de l'éduquer. Elle se comporte comme une pisseuse geignarde, sans aucune autre réflexion que celle de pouvoir se plaindre à longueur de journée. J'ai vu beaucoup d'humains tenter d'attendrir soit leur bourreau, soit leur sauveur, et à chaque fois ça s'est très mal terminé. Vous autres darkombre, ne devriez pas vous laisser attendrir par vos similitudes morphologiques. Vous n'êtes ni de la même espèce, ni apparenté à la même espèce. Les darkombres sont les descendants d'elfes violées par des démons, les humains n'ont pour seuls parents que les primates. Ce ne sont tout juste que des animaux évolués car doué d'une forme de conscience limité. Et je ne dis pas cela dans le but de flatter votre race, qui est bien naturellement inférieure à la nôtre. Le cas échéant, vous auriez déjà su tout cela n'est ce pas ?

L'enchanteur fit une courte pause avant de reprendre.

L'enchanteur : Bon et notre marché, tiens t'il toujours ?

Hannibal pensa qu'il ne valait mieux pas provoquer l'alchimiste. De plus, il fallait que la jeune fille prenne le temps de réfléchir à cela également. Il décida d'accepter le marché, et si finalement elle refusait, il n'aurait qu'à repartir.

Hannibal: Où se trouvent les objets, et quels sont-ils?

L'enchanteur : Ce sont des améthystes pures, que je pourrais transmuter en pierres magiques par alchimie. On en trouve dans les mines à l'est de la cité. Il vous faudra traverser toute la ville pour y accéder. Je pense qu'il vous sera difficile de passer par le fort sans encombres, vu que vous n'êtes pas un lobo, du coup je vais vous donner un laisser-passer. En revanche, pour ce qui est des créatures de la mine, un simple laisser-passer ne suffira pas. Le demi-dieu des mers du nord a réveillé énormément de choses, des choses oubliées et surtout ... dangereuses, même pour nous les lobos.

Hannibal: D'accord, merci pour le laisser-passer.

Et Hannibal décida de retourner vers le char pour amener un peu plus de monde. Il lui semblait que la jeune fille devait rester avec Samyaza et une partie de l'équipage, et qu'il devait partir avec Gwenarra et 4 ou 5 gobelins armés jusqu'aux dents. Avant de partir il demanderait à cette fille si elle voulait cette transformation ou pas, et il lui redemanderait à son retour de la mine. De toutes façons, des améthystes, c'est toujours utile.

Hannibal ne prit pas la peine de monter plus haut dans les étages de l'académie car une mission l'attendait. Il retourna sur ses pas en direction du garage, tenant fermement la fillette par la main. Lorsqu'il fut a bonne destination, le propriétaire était en train d'examiner le véhicule d'un oeil expert, afin d'évaluer le prix des modifications, sans toutefois pouvoir encore donner le montant exact.

A l'intérieur du tank, Hannibal ne trouva que Samyaza, le reste de l'équipage étant absent pour une raison inconnue. Elle fixa attentivement la fillette puis demanda à notre héros :

Samyaza : Oh mais que vois-je ? Tu comptes déjà avoir un enfant ?

Hannibal: En quelque sorte.

Hannibal: C'est assez compliqué, en fait. Je vais devoir partir à l'Est de la ville récupérer quelque chose. Garde la avec toi et essaye d'en apprendre plus sur elle. Et protège la des lobos. Mais, où est passé l'équipage?

S'il fallait partir chercher des améthystes avec sa panthère, sans gobelins pour l'aider, il le ferait, mais ça serait plus difficile.

Samyaza : Ils se sont fait arrêter pour trouble à l'ordre public. Je ne pense pas qu'il y a quelque chose à dire de plus, tu sais bien comment ils sont lorsqu'ils n'ont plus de capitaine ! Ils ont été enfermé dans la prison de la ville. Dis moi anieth, comment s'appelle donc cette enfant ?

Hannibal pensa qu'il faudrait d'abord aller libérer les gobelins. Ca prendrait plus de temps, mais il n'avait pas vraiment le choix. Par contre, il faudrait les prévenir de faire plus attention.

Hannibal: Tu devrais le lui demander. Elle est assez timide. Je vais voir ce que je peux faire pour l'équipage... Et j'irai récupérer ce que je dois prendre. Faites attention à vous.

Et il se dirigea vers la prison.

Samyaza ignora la demande d'Hannibal et suivie Hannibal sans rien dire, tenant fermement la fillette par la main. En chemin elle lui fît cependant remarquer que la gamine était sale et vêtue comme une souillon.

Le couple tourna à droite en arrivant près des grands immeubles collectifs et ils approchèrent de la prison. C'était un immense cube noir et morbide, dépourvu de fenêtre avec pour seul accès un pont-levis. Des lobos empêchèrent cependant Hannibal et sa maîtresse d'entrer à l'intérieur.

Garde : Personne n'entre et ne sort de ce bâtiment sans caution, suis-je assez clair, ou dois je avertir la meute de votre présence ? GROAAAAAAAR !

Hannibal pouvait apercevoir toute une armée de lobos derrière le garde, en train de faire leur ronde.

Cela ennuyait un peu Hannibal de laisser le véhicule sans surveillance. Mais bon, il faudrait faire avec.

D'abord, il fallait convaincre le lobo de le laisser aller libérer son équipage.
Hannibal: J'ai un laissez-passer.

Et il lui montra le document que l'alchimiste lui avait donné.

Garde : Hahaha, tu sais lire ? Ce laissez-passer ne t'autorise qu'à traverser à ta guise le fort. C'est une prison ici, au cas où tu ne l'as pas remarqué. GROAAAAAAAAR, maintenant payes la caution ou dégages, dernier avertissement !

Hannibal prenait le garde pour un imbécile prétentieux et désagréable. Mais ça aurait été une mauvaise idée de lui dire.

Hannibal: A combien s'élève t'elle?

Garde : 100 pièces d'or pour passer, pour libérer des prisonniers, ça dépend de la gravité de leurs actes, maintenant au revoir !

Ne pouvant pas payer, Hannibal, Samyaza et la jeune fille rebroussèrent chemin, en direction de la mine où étaient les améthystes.

Hannibal: Si nous trouvons ces améthystes, nous pourrons les libérer. Mais nous devrons nous battre, je vous préviens.

Le groupe repris l'avenue par la droite, puis Hannibal prit l'avenue de gauche au niveau de la caserne, dont les portes étaient solidement fermées. C'est là qu'ils virent enfin le fort. Hannibal se demanda pourquoi tout le monde appelait cet endroit le fort, car en effet, ce n'était pas une petite place protégée par des palissades de bois, mais un complexe hautement fortifié, dont les murailles semblaient monter jusqu'aux nuages. Une immense porte était grande ouverte, gardée par des lobos beaucoup plus gros que ceux qu'Hannibal avait pu voir jusqu'alors. Quand il fut à leur portée, il leur donna le laissez-passer. Après avoir attentivement étudié le document, les imposants gardes laissèrent passer Hannibal, en lui faisant signe de passer de la tête. A l'intérieur du fort, il y avait un grand donjon avec six tourelles installées deux à deux en triangle. Des centaines de lobos faisaient des manoeuvres militaires, sans accorder un seul regard à Hannibal. Lorsqu'ils sortirent de l'autre côté du fort, la fillette semblait soulagée d'être passée sans encombres.

Hannibal, Samyaza et l'enfant continuèrent tout droit sur une avenue bordées de cinq grandes tours, encore plus grande que le donjon. Bien sûr, il y avait toujours des habitations aux alentours, mais elles disparaissaient devant la présence de ces immenses structures.

Après avoir marché pendant près d'une heure, les habitations devinrent moins hautes et plus éparses, ce qui signifiait qu'ils sortaient enfin de Neigeur. Il faisait beaucoup plus froid également, et le chemin n'était plus éclairé. Heureusement, Hannibal et Samyaza pouvaient voir parfaitement dans le noir, grâce à leur vue de vampire. La fillette, elle n'avait pas cette chance, en fait, elle était à nouveau terrorisée.

Toujours plus loin, Hannibal vit l'entrée de la mine, complètement désaffectée à cette heure de la nuit. L'entrée était un immense goulot, une bouche béante s'enfonçant dans les entrailles de la terre. Lorsque le haut de la caverne ne fut plus qu'à deux mètres au dessus de la tête de notre héros, il y avait un grillage avec une porte sur laquelle avait été cloué un écriteau.

"Danger, ne rentrer sous aucun prétextes."

Hannibal nota mentalement la menace de l'écriteau, puis il remarqua que la porte était déverrouillée. Samyaza s'assit avec la jeune fille et lui caressa les cheveux, pensive.
Elle jeta ensuite un regard en direction de son amant.

Samyaza : Je vais boire un flacon de sang, prends en si tu en veux.

Et elle tendit un flacon à Hannibal après en avoir elle même vidée un d'un seul trait.

Samyaza : Dois t'on l'emmener avec nous ?

Elle désignait l'enfant.

Samyaza : Je ne compte pas rester en retrait Hannibal, et je ne veux pas non plus m'encombrer, il va falloir faire un choix. Si on l'emmène avec nous, elle nous fera repérer par je ne sais quel monstre. Et si elle reste ici, elle se fera peut être tuer. Je propose qu'on l'emmène du coup, mais à une seule condition : je lui mettrais un bâillon autour de la bouche.

Comme Samyaza n'avait aucun tissu sous la main, elle retroussa ce qui servait de robe à la fillette d'une main et de l'autre, elle atteignit l'endroit le plus intime de l'adolescente, qui se mit à gémir de frustration. Samyaza resta impassible et retira lentement sa main de l'endroit où elle avait osé la poser. Terriblement gênée, la jeune femme croisa les jambes tandis que la vampire lui retirait sa petite culotte toute rose. Enfin, elle prit le sous vêtement et bâillonna de force l'enfant, sans trahir la moindre émotion.

Samyaza : C'est fait, nous pouvons y aller.